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Le zona : comprendre et appréhender cette infection

Le zona est touche généralement les plus de 50 ans. Des vésicules apparaissent sur la peau, sur certaines zones plus ou moins grandes, et peuvent créer différentes sortes de symptômes : démangeaisons et douleurs. Penchons-nous donc sur la question du zona : infection, symptômes et traitement.

Les origines du zona

Le zona est une infection liée à la varicelle. Celle-ci touche les enfants, on peut donc se demander pourquoi les personnes de plus de 50 ans sont concernées. D’autant qu’une fois qu’une personne (enfant) a contracté la varicelle, elle est – à de rares exceptions – immunisée de manière permanente.

Il se trouve que le zona est ce qu’on appelle une réactivation de la varicelle. La personne adulte est encore « habitée » par le virus de la varicelle. Celui-ci, devenu bénin, se loge des années durant dans des ganglions nerveux de l’organisme, au niveau de la colonne vertébrale. Ce virus n’est en théorie plus dangereux, mais peut se réactiver à un certain âge, et prendre une forme différente de lorsqu’on est enfant.

C’est le cas, généralement, chez les personnes immunodéprimées. La forme du zona peut alors varier. A priori bégnine, cette infection peut être assez grave et doit être traitée de manière sérieuse, avec les médicaments et les soins adaptés.

Comment reconnaître un zona : les symptômes

Des plaques et des boutons s’apparentant à un eczéma grave apparaissent autour du ventre et/ou des côtes, le plus souvent. Les sensations qu’engendre une telle infection sont généralement la brûlure, voire une simple gêne due à une extra-sensibilité de la zone concernée. 24 à 48 heures, voilà le temps qu’il faut aux premiers boutons pour apparaître. Ils contiennent parfois un liquide blanc qui peut s’épancher. Alors, les boutons sèchent, puis évoluent : des croûtes apparaissent à leur tour. La douleur et la gêne sont alors très prononcées. Au bout d’une dizaine de jours, la zone évolue à nouveau, progressivement, et les croûtes finissent par tomber d’elles-mêmes. Toutefois, la zone touchée reste extrêmement sensible pendant une assez longue période pouvant aller jusqu’à un mois.

Comment traiter le zona : médicaments et bonnes pratiques

Le zona apporte une sensation de brûlure, mais peut aussi donner envie de se gratter. Il faut absolument éviter de se gratter plus que de raison. De plus, se laver les mains régulièrement est primordial car, souvent, on ne pourra s’empêcher de toucher la zone infectée. Or, nos mains transportent une immense quantité de bactéries.

Lorsqu’on constate que le zona est sans gravité majeure, on peut opter pour un traitement antidouleur. Si cela n’est pas suffisant, un antalgique à base de codéine sera la solution retenue par le médecin. Par ailleurs, il est possible d’ajouter à ce traitement des soins dermatologiques locaux : lavage de la zone à l’eau et au savon surgras. Parfois, un pansement placé sur la zone concernée pourra aussi avoir des vertus positives et apaiser les douleurs. Dans tous les cas, la prise d’anti-inflammatoires est vivement déconseillée.

Lorsque le cas de zona est plus grave (personnes très âgées, vives douleurs, personnes immunodéprimées), un médecin portera son choix sur un traitement antiviral et des antalgiques à base de codéine.