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Le temps se gâte

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1531 - 08/11/2018



Ciel couvert au-dessus de la tête des kinésithérapeutes salariés. Je ne vous apprends rien. Le colloque organisé le 11 octobre par l’Ordre a permis de mieux cerner le problème et d’esquisser des pistes de solutions : développer l’activité mixte, multiplier les perspectives de carrière, en particulier du côté de la recherche, proposer des primes d’engagement… Certaines initiatives locales semblent efficaces, mais sauveront-elles l’exercice salarié dans son ensemble (lire notre dossier p. 13 à 17) ?

Avec son exposé sur le transhumanisme (lire p. 20-21), lors des 18es Assises de la kinésithérapie, le 14 octobre, Christophe Habas n’a pas livré une vision du monde très réjouissante. Le progrès technologique, en particulier dans le domaine de la santé connectée, n’est pas toujours synonyme de bonnes nouvelles. Entre les “Gafa” qui contrôlent le monde et les transhumanistes qui veulent “reconfigurer l’humain” au lieu de se contenter de le soigner, on est mal ! Et apparemment, on s’attaque au problème avec 40 ans de retard.

Bientôt, il ne se passera plus un congrès de professionnels de santé sans qu’on aborde le sujet de l’obésité. Après le mal de dos et le burn out, c’est le nouveau mal du siècle (j’exagère à peine). En 2020, 20 % des Français seront concernés par cette maladie, et pas seulement parce qu’ils mangent mal, ou trop. Pour que la profession ne reste pas à la traîne, l’INK organisait le 27 octobre un congrès sur la prise en charge pluridisciplinaire de l’obésité à l’occasion du salon Rééduca (je vous en proposerai bientôt un compte-rendu détaillé). À voir l’enthousiasme des participants, l’idée était judicieuse.

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