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Paradoxe

Christophe Dauzac
Kinésithér Scient 2021,0635:01 - 10/10/2021

On sait maintenant que la vaccination n’empêche pas les variants dominants de circuler, même dans les populations vaccinées. Ceci explique peut-être que la vaccination piétine chez les personnels de santé et qu’un faible pourcentage de nos confrères restent non convaincus de l’utilité et de la sûreté des vaccins. Mais la vaccination reste la solution, à la fois préventive et thérapeutique, puisqu’elle protège des formes graves du Covid-19.

Les soignants non vaccinés mettent en danger les malades, augmentant la Covid nosocomiale. Évidemment, ils se mettent en danger face au risque de présenter un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Leur interdiction d’exercer traduit l’extrême fermeté des ARS.

La norme pour un soignant c’est de soigner, c’est aussi d’accompagner la population vers la vaccination. La norme n’est visiblement pas le normal pour certains.

En France, 65 % des personnes sont vaccinées. Les hospitalisations et les décès surviennent au sein de la fraction non vaccinée de la population. Post-infectieuse ou post-vaccinale contre la Covid-19, c’est l’immunité collective qui, seule, mettra fin à la pandémie.

Il ne suffit pas d’affirmer que « fumer tue ! » pour qu’il n’y ait plus de fumeurs. L’injonction de vaccination n’est donc pas la solution. Les réticents n’en ont-ils pas assez de faire des compromis, comme se tenir physiquement éloignés, voire de sacrifier leur activité ?

Alors, pourquoi ne pas rejoindre la population des 2,55 Mds d’individus complètement vaccinés dans le monde ?

Éviter des contaminations et sauver des vies reste une nécessité collective qui vaut mieux que toute liberté individuelle.

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