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Au coeur de Paris :
Le Bistrot Valois, pour le plaisir

Laurent Chainel, le patron.

Damien Regis
Kiné actualité n° 1415 - 17/09/2015

Voici la troisième adresse parisienne de Laurent Chainel : un restaurant aux allures de bistrot chic et convivial où l'assiette vaut le détour. En plein quartier du Louvre, il a déjà ses inconditionnels.

Face au ministère de la Culture, à deux pas du Louvre, des jardins du Palais-Royal et de la Comédie-Française, Laurent Chainel a flairé la bonne adresse. Et c’est en pleine place de Valois, au pied d’un immeuble bourgeois qui abrita les écuries de Louis-Philippe et de la famille d’Orléans, qu’il a choisi d’implanter cet élégant bistrot pour y servir une cuisine simple et bonne. En ciblant beaucoup plus une clientèle régulière que les milliers de touristes qui arpentent le quartier. Le Bistrot Valois présente deux facettes : une grande salle intérieure aux murs de briques et de pierres apparentes tapissés de dizaines de portraits de comédiens célèbres du Français, et une très agréable et large terrasse (fermée et chauffée l’hiver) qui regarde vers l’élégante place de Valois. Peu de terrasses sont, à Paris, autant à l’écart du trafic automobile. Au retour de vacances, c’est une belle adresse pour dîner à l’extérieur pendant les dernières belles soirées d’automne.

La terrasse avec vue sur la place de Valois.

Du classique haut de gamme
Pour la carte, le patron a cette fois encore privilégié les produits du terroir. Ses charcuteries viennent de la maison Conquet, à Laguiole, ou de la maison Laborie. Ses viandes sont tout autant rigoureusement sélectionnées. Le pain vient de chez l’illustre boulanger parisien Jean-Luc Poujauran et les glaces artisanales d’Ardèche sont signées Terre Adelice. Un délice, en effet ! Le confit de canard est moelleux et les andouillettes grillées bien maigres.

Le traditionnel œuf mayo "bistrot". L'assiette de charcuteries artisanales de Laguiole. Tarte aux quetsches, glace vanille.

La terrine maison et ses cornichons signent le côté bistrot de cette adresse déjà très fréquentée. La carte propose aussi plusieurs types de grandes assiettes de “salades gourmandes” avec des charcuteries, des fromages bien affinés ou encore du saumon sous diverses formes.

Côté desserts, on reste aussi dans le classique. La tarte aux pommes, la Tatin tiède et sa boule vanille, le baba au rhum ou encore le cheesecake sont traditionnels, mais à la hauteur. La carte des vins est également soigneusement sélectionnée par Laurent Chainel, en amateur éclairé. Le choix est suffisamment large et les prix sont aussi sages qu’ils peuvent l’être à Paris. Au final, comptez entre 35 et 45 € en trois plats.

Il faut dire un mot du service en salle et en terrasse, que nous avons à deux reprises trouvé souriant et efficace mais qui fait l’objet de quelques commentaires grinçants sur Internet. Au patron donc de veiller sur ce point, lequel a toute son importance car rien n’est plus fâcheux que d’être mal reçu dans un restaurant, même si la cuisine y est très bonne.

Le Bistrot Valois
1, place de Valois
75001 Paris
Tél. : 01 42 61 35 04

© D.R.


Côté cave

Les vins rares de Nice
Château de Bellet AOC dans les trois couleurs

Entre mer et montagne, à quelques minutes de la Promenade des Anglais, trône sur les hauteurs de Nice l’un des vins les moins connus de France. Pourtant, en AOC depuis 1941, ce vin produit dans les trois couleurs en petite quantité est particulièrement recherché des connaisseurs. Choisi par François Mitterrand pour figurer au dîner des chefs d’État du premier G5, en 1982 à Versailles, il a été servi lors du récent mariage du Prince Albert II de Monaco avec Charlène.

Issus de l’agriculture biologique (enherbement naturel et engrais organiques), les vins du Château de Bellet sont issus de cépages méditerranéens peu répandus, comme le rolle, le braquet ou la folie noire. Ce sont des vins qui allient la force, le caractère et la typicité.

Le soleil aidant, on est toujours sur le fruit, mais avec finesse et élégance.

Château de Bellet “Baron G.” blanc 2013. Rond et minéral, avec des notes d’agrumes. À boire jeune avec des Saint-Jacques rôties, et à dix ans avec des plats truffés (26 €, départ cave).

Le “Baron G.” rouge 2012. Racé, puissant, avec des notes épicées. Avec un canard à la broche ou un gibier (29 €).

Le “Baron G.” rosé 2013. Fruité et souple. Un vin unique. Avec un curry d’agneau ou des rougets grillés (22 €).

Château de Bellet “La Chapelle”, blanc 2013. Un grand vin qui incarne l’excellence du domaine. Notes de fleurs et d’agrumes. Se garde de cinq à dix ans. Avec un homard grillé ou une poularde à la crème (50 €).

© D.R.

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