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Pourquoi il faut voter

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1418 - 08/10/2015

Quand une ancienne ministre fait une déclaration fracassante à votre sujet [1] ou quand le journal de 20 heures diffuse un reportage pour le moins réducteur, sinon caricatural [2] sur un sujet qui vous touche, vous êtes prompts à réagir. Vous êtes nombreux à vous alarmer, à crier à l'injustice, à téléphoner à votre syndicat ou à la rédaction pour demander qu'on vous défende. Vous n'avez aucune difficulté à trouver les arguments nécessaires et à prendre part au débat sur les réseaux sociaux.

À vous voir aussi concernés, j'en déduis (j'espère !) que vous serez nombreux à voter pour élire vos représentants aux unions régionales des masseurs-kinésithérapeutes (URPS-MK). Impossible de laisser passer cette occasion de vous exprimer ! Même si vous n'êtes pas syndiqué ou habitué à prendre une part active à la défense de votre profession. Rien de bien compliqué : le matériel de vote vous sera adressé par courrier à partir du 30 novembre, vous n'aurez qu'à glisser le bulletin de votre choix dans l'enveloppe T prévue à cet effet et à la renvoyer avant le 7 décembre.

Dotées d'un budget adapté à leurs missions, les URPS sont capables de mener à bien des projets ambitieux et très valorisants pour la profession. Nous vous en parlons régulièrement dans ces colonnes. C'est d'ailleurs l'un des principaux objectifs formulés par vos confrères qui s'y sont déjà investis ou se présentent sur une liste cet automne. Le monde de la santé est en pleine mutation, et si vous ne voulez pas que les tutelles décident pour vous, il est important de vous impliquer. Plus vous serez nombreux à voter, plus vous pèserez dans la balance. Plus votre profession sera reconnue à sa juste valeur. Plus elle deviendra incontournable dans le système de santé et systématiquement consultée lorsqu'elle est concernée par un projet. Ça fait envie, non ? Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

[1] Michèle Delaunay, le 16 septembre, devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.
[2] Sur France 2, le 30 septembre dernier.

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