La rédaction de Kiné actualité est située à Paris mais nous aimons bien faire, le plus souvent possible, un petit tour “en région”, comme on dit (bêtement). Hasard du calendrier : il se trouve que dans ce numéro, nous mettons en avant trois initiatives émanant de vos URPS-MK en Rhône-Alpes (p. 10), Île-de-France (p. 12) et Midi-Pyrénées (double-page centrale). Une grande campagne de sensibilisation sur le torticolis congénital, une enquête sur vos difficultés de gestion quotidiennes et une enquête sur le burn-out chez les masseurs-kinésithérapeutes. C’est bien la preuve, s’il en fallait, que vous vous êtes parfaitement approprié ces instances régionales créées par la loi HPST du 21 juillet 2009.

Hasard du calendrier, encore : ce journal arrivera dans vos boîtes aux lettres la veille de la proclamation des résultats de l’élection de vos nouveaux représentants au sein des URPS. Une nouvelle ère s’ouvre. Après avoir essuyé les plâtres (en tout cas au début du précédent mandat), il s’agit maintenant de transformer l’essai : trouver des financements pérennes pour les projets déjà lancés, poursuivre le travail amorcé avec les URPS des autres professions sur certains dossiers communs, s’affirmer comme un partenaire incontournable pour les ARS, etc.
Les équipes qui vont entrer en action ne manquent ni de projets, ni d’ambition.

J’étais le 3 décembre à un colloque sur le burn-out des professionnels de santé, dont nous étions partenaire. Je manque de place pour vous en faire ici un compte-rendu détaillé, mais je vous en reparlerai ! C’était une journée extrêmement intéressante. Un grand nombre de professions étaient représentées, des directeurs d’hôpitaux aux secrétaires médicales, en passant par les médicaux et paramédicaux salariés et libéraux. Toutes avaient beaucoup à raconter, et surtout très envie de concevoir, ensemble, des solutions de repérage et de prise en charge spécifiques des personnes touchées. Un tabou est en train de tomber.

© D.R.