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Zones surdotées :
Un nouveau motif de dérogation a été acté

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1577 - 03/12/2020



Comme cela avait été évoqué lors de la dernière commission paritaire nationale, le 8 juillet, un nouveau motif de dérogation au principe de régulation du conventionnement en zone surdotée a été adopté : la “nécessité pour des raisons personnelles, familiales ou professionnelles, pour un kinésithérapeute libéral exerçant dans une zone surdotée, de réduire significativement (d’au moins 50 %) et durablement (au moins 2 ans) son activité par rapport à celle observée au cours des 2 années précédentes. Dans ce contexte, il pourra faire appel à un collaborateur ou un associé pour prendre en charge la patientèle restante et permettre la continuité des soins au sein du cabinet existant, pour au minimum la durée de la réduction d’activité du titulaire du cabinet”. Ce motif de dérogation existait déjà chez les sages-femmes libérales.

“Les négociations conventionnelles qui viennent de débuter seront l’occasion d’inscrire ce nouveau motif de dérogation dans la convention. Mais la Cnam a d’ores et déjà demandé aux CPAM de l’appliquer sans délai”, affirme Thomas Prat, secrétaire général chargé de la vie conventionnelle à la FFMKR, qui invite donc ses confrères à lui “faire remonter toute difficulté rencontrée dans l’application de cette dérogation”.

Mais attention : la réduction d’activité doit vraiment durer au moins 2 ans. “Le non-respect de cet engagement provoquerait probablement des recours et sanctions importantes de la part des CPAM”, avertit le kinésithérapeute. Réciproquement, “le confrère reprenant la part d’activité restante doit s’engager à rester au minimum pour 2 ans, soit la durée pendant laquelle le titulaire va réduire son activité.”

© anyaberkut/Istock/Getty Images Plus

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