Nous vivons une triste époque, et pas seulement à cause d’Omicron. On ne se parle plus, on s’agresse ou on aboie. On ne débat pas, on parle plus fort que l’autre en espérant l’emporter. On se menace. On en vient aux mains. Même Emmanuel Macron semble avoir craqué, décrétant avoir “très envie d’emmerder les non-vaccinés” dans une interview au Parisien le 5 janvier, ce qui n’est pas tout-à-fait l’attitude qu’on attend d’un président de la République. Dans notre entourage, on a fait le tri : on sait qui est “pro” et qui est “anti”, on évite de voir certaines personnes pour ne pas se disputer irrémédiablement.

Ça promet pour la campagne présidentielle. Je sens que ça ne va pas voler très haut. Comment faire naître et promouvoir des idées, si on n’a que les réseaux sociaux comme mode de communication et quelques minutes pour convaincre, avant d’être emporté par le flot des “informations” ? Comment intéresser les Français à la politique ? Comment lutter contre la tentation du repli sur soi, à tous les niveaux ?

Sans transition, je vous souhaite une bonne année !

Personnellement, je n’ai pris aucune “bonne résolution”, j’ai simplement décidé de profiter de chaque occasion qui me sera offerte pour passer un bon moment, même s’il est bref et tout simple. Il ne s’agit pas de revoir ses ambitions à la baisse mais puisqu’il n’est pas possible de planifier les choses en grand et longtemps à l’avance, retrouvons une forme de spontanéité et restons ouverts à toute proposition.

À l’improviste, démarrons 2022 !